Tout entière vouée à l’exercice incandescent du poème, Béatrice Douvre (1967-1994) dans son "Journal de Belfort" avait confié : « J’ai construit des vertiges interminablement », et aussi : « J’ai des chemins de pas tracés sur le visage, moi, ange sans voyage... »
Météore avide d’absolu, elle incarne à sa manière la poésie même, en accomplissant l’une de ses hautes missions : « J’ai baptisé le feuillage, les mains posées sur les perfections éphémères. »
Un unique recueil, sous le titre de "Poèmes", a paru en 1998 aux éditions L’Arrière-Pays, et quelques-unes de ses œuvres ont été publiées au cours de ces dernières années dans les revues Polyphonies, Arpa et Friches.
Le présent volume donne à découvrir, pour la première fois, l’ensemble de son œuvre poétique, en vers comme en prose, ainsi qu’un choix de ses dessins et peintures. Désormais il est grand temps de se livrer à ces images qui fusent d’un feuillage sombre, de la solitude ; et demain les fulgurants diadèmes de Béatrice Douvre, “l’évadée de l’immense”, pourront rougeoyer parmi nos constellations mentales.
On peut lire en ligne sur le site de la revue "Possibles"
http://ppcritique.free.fr/douvre.php
un article de Pierre Perrin, paru dans la Nouvelle Revue française (n° 557, avril 2001).
Toujours en ligne un article de Gérard Bocholier sur "Recours au poème" :
http://www.recoursaupoeme.fr/chroniques/chronique-du-veilleur-22-béatrice-douvre/gérard-bocholier

