« Mimétisme de l’écriture
avec les terres où elle a jeté l’ancre. »
L’auteure a séjourné avec l’homme aimé, écrivain comme elle, au couvent franciscain de Saorge, dans l’arrière pays niçois, reconverti en résidence d’écriture. Un hiver, un automne, suivis d’ « une saison en imaginaire ».
Elle nous livre, par touches impressionnistes, son expérience du face à face avec les mots dans ce lieu original et originel devenu fabrique du poème.
Bernard Noël, qui a étrenné la résidence et donné amicalement une préface au recueil de Chantal Dupuy-Dunier, lui écrit :
« Votre simplicité a un pouvoir étonnant, comme aurait un dessin figuratif qui se métamorphoserait dans nos yeux en signe héraldique ou en icône symbolique, tout en demeurant aussi simplement suggestif. »
